Pour la sauvegarde des cépages locaux

La viticulture iséroise a connu son apogée au XIXème siècle : dans les années 1850, on recensait 33 000 ha de vignes dans le département, essentiellement plantés en cépages locaux.

Après une longue phase de déclin de la culture due au phylloxera, l'installation de nouveaux vignerons, qui ont travaillé pour améliorer la qualité et mettent en avant l'identité iséroise de leurs vins, permet un renouveau de la filière.

Cette identité iséroise se traduit notamment par l’implantation ou la conservation de cépages autochtones, participant ainsi à la sauvegarde de la biodiversité locale.

En 2018, les vignes s'étendaient sur 284 ha, dont 155 ha en AOP Savoie et 85 ha en IGP :

• IGP « Isère » qui correspond aux vins initialement reconnus par l'appellation « vin de pays de l'Isère » et qui comprend les secteurs géographiques des « Balmes Dauphinoises » et des « Coteaux du Grésivaudan » ;
• IGP « collines rhodaniennes », autour de la commune de Seyssuel, qui vise une extension de l'AOP « côtes du Rhône ».
  1 300 hl sont produits annuellement sous IGP (blanc et rouge, avec 65 % des volumes en blanc).

Avec un travail spécifique et très qualitatif sur les cépages autochtones, l'IGP Isère est portée par les nouvelles tendances sociétales qui, chez le consommateur, privilégient les circuits courts et l'impact environnemental.

Une majorité des viticulteurs du Syndicat sont en viticulture biologique voire en biodynamie.

Le SVI regroupe une partie des viticulteurs qui portent cette volonté de pérenniser les cépages locaux pour développer une typicité de leurs vins et adapter leur culture aux changements climatiques.

Pour faire partie de l'IGP Isère, il faut cultiver ces cépages dont la liste fait partie du cahier des charges et va prochainement être allongée avec des cépages dont l'assainissement est en cours.